Sculptures et corps que scandent
Mille convoitises gourmandes
Portraits croisés d’une multitude
Au parcours rangés presqu’à la similitude
Femmes d’ici, femmes d’ailleurs
La pose insouciante de l’adolescence espiègle
Que ne ride, ni ne taraude encore nul souffle
La paysanne aux seins nus, vibrant
Au rythme du labeur saisonnier éprouvant
Femmes d’ici femmes d’ailleurs
Le martyr mortel de la jeune star
En proie soudainement aux cauchemars
D’une beauté dont l’ombre pâle
Sonne le glas sinistre d’une obsolescence
fatale
Par-delà le regard lointain et brave
De la vielle dame aux traits graves
Voilà que féconde la longue et lente prière
D’un temps nouveaux que l’on peut colorier à sa guise
Femme d’ici femmes d’ailleurs
Derrière le pagne noir des déboires que l’on
voile
Souvent la grâce ensorcelante de la gestation
fébrile
L’instant de
séduction…le temps immobile
Des plaisirs aphones qui emplissent de bonheur
Femmes d’ici, femmes d’ailleurs
Que de voiles que ne masque
Une et même gravité anecdotique.
Hyacinthe Kougniazondé
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