Pardonnez mon aigreur


J'ouvre la porte, simple entrebâillement
La peinture morte et la valse de ces gens
Me laissent ce vide, oh rêveur incompris
Quand se dessine la faveur de l'oubli

Pardonnez mon aigreur

Mais l'on ne saurait guérir
L' égo guidant ce triste empire
Les insolents peinent à lever la tête
Noyer dans l'or, leurs vaines requêtes

Pardonnez mon aigreur

Laisser couler, dans la belle ignorance
La vie  donnée, se complait dans l'errance
L’essence et l’être se perdent dans les cieux
Décence et paraître, nous ferment les yeux

Pardonnez mon aigreur

                                                               Alexandre Jeudy

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